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Comment répondre aux besoins en logements induits par une dynamique démographique forte en milieu périurbain et/ou rural tout en répondant au double objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et Zéro Emission Nette (ZEN) à horizon 2050, impliquant nécessairement de limiter l’étalement urbain ?
Parmi les freins identifiés revient l’acceptabilité sociale de la densité sur ces territoires : le modèle pavillonnaire s’y est largement répandu et la densité de l’habitat et de la trame urbaine y est souvent perçue comme incompatible avec la préservation de l’identité rurale des territoires concernés.
Pour y voir plus clair, et sortir de l’impasse de l’acceptabilité des politiques de densification, nous avons pris le parti de prendre le problème à l’envers, dans le but de voir ce que cela ouvre comme nouvelles perspectives.
Nous sommes partis de l’idée que la densité urbaine ne devait pas être une fin en soi, mais qu’elle devait être la conséquence d’un fort désir d’habiter un territoire autrement. L’objectif est de vivre mieux, dans le cadre des nouvelles limites foncières et planétaires.
Le parti pris de la présente expérimentation a donc été de considérer qu’une densification réussie réside dans la capacité à imaginer des formes d’habitat plus diversifiées, adaptées aux besoins réels des habitants et respectueuses de l’environnement. Ce qui implique de réintégrer l’habitat dans un cadre collectif, social et écologique, où les habitants jouent un rôle actif dans la conception et le fonctionnement de leur milieu de vie.
Pour cela, le défi méthodologique de l’expérimentation Désirs d’habiter a été de concevoir un dispositif participatif permettant de remettre l’humain au cœur de la réflexion des collectivités et des acteurs de la fabrique urbaine, en faisant de la parole habitante et de l’expérience d’habiter un véritable levier de coopération territoriale.
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“Pour les élus locaux, c’est un bouleversement. Leur rôle n’est plus celui de faire émerger un désir de changement et de rendre acceptable une « densité » dont on a de plus en plus de mal à comprendre ce qu’elle recoupe. C’est désormais de rendre lisibles les transformations en cours, et leur donner du sens dans un projet de territoire cohérent à l’échelle individuelle comme collective” — Le Pôle métropolitain Nantes-Saint Nazaire
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La démarche d’enquête, portée par les agents et les élu·es, ****à permis un changement de posture et un croisement des savoirs inédit qui a abouti à la co-construction d’un ****« argumentaire renouvelé pour une intensité de ville, de vie et de nature » à la grande échelle du Pôle métropolitain Nantes Saint-Nazaire et des communes.
Cette démarche de recherche collective, pave ainsi la voie d’une coopération indispensable entre élus et acteurs de la fabrique urbaine.
👉 Retrouvez le rapport complet ici : https://www.nantessaintnazaire.fr/2025/10/31/desirs-dhabiter-le-cahier-dexperimentation-est-en-ligne/
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En tant que laboratoire de recherche action indépendant nous facilitons la transformation concrète de nos terrains d’intervention, tout en produisant des connaissances concernant ces transformations et les méthodes qui les ont accompagnées, afin de les repartager.
👉 **Désirs d’habiter (2025)** | Avec Ecole de Design de Nantes
👉 **Habitat Collectif Innovant et de Qualité (2025)** | Avec Strategic Design Scenario, Quadrant Conseil, Rives Nord
👉 **Vasymoll'eau, et si on consommait moins d’eau (2022)** | Avec Strategic Design Scenario, Quadrant Conseil, Rives Nord, Université Libre de Bruxelles (ULB)
👉 Prisons à 50°c (en cours de publication) | Avec Strategic Design Scenario,
👉 **Mutations des lieux d’arts vivants 2043 (2024)**